>> • Ballade d'un jour de printemps •

• Ballade •

Nous marchâmes de longue minutes sur un beau sentier plat. Une belle entrée d'un joli bois était devant nous. Je demanda le trot à Coffee, le laissant tranquil en bouche, rênes tendues mais je le laissait libre. Il regardait partout, attentif. Le bois était très joli, aéré et habité. J'aperçu quelques lièvres. Trottant élégament sur le sentier, je regardais au alentours, cherchant un autre chemin. J'en découvrit un et me dirigea vers celui-ci. Une petite rivière passait sur le chemin. Je le passa au pas. Je resta en arrière, gardant mes jambes serrés pour le faire avançé. Coffee n'avait pas vraiment l'air tracassé et baissa juste la tête pour la voir. Il joua un peu avec l'eau et passa tranquillement dedans. Je lui flatta amicalement l'encolure.
- Bien.
Je continua mon chemin pendant 30 minutes de trot et de pas. Ensuite, arrivé sur un énorme champs d'herbe fraiche, je m'arrêta et descendit de mon ti' hongre. Il me regarda, interrogatif. Je lui caressa le chanfrein et le laissa manger, lui détachant sa double muserolle. Je m'assis dans l'herbe. Nous restâmes un quart d'heure ainsi. Je rattacha tout et je remonta dessus. Je décida de galoper un peu. Je trotta et lui demanda un départ au galop. Je me mis en demi-suspention. Coffee avait les oreilles pointées, le regard vers l'horizon. Je claqua ma langue lui disant d'accélérer un peu. Il se prit au jeu et détala au grand galop ! Le vent passait dans ses crins et fouaitait dans ma figure. Je ris et après avoir détalé tout le champs, je m'assis et le remis au trot. Je resta au trot, rênes longues, le laissant souffler. Je rentra à l'écurie au pas.

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